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SCIENCES, VOYAGES ET CREATIONS
7 juin 2013

La transmission interastrale de la vie

le royaume des cieux 2

 

CHAPITRE 2 - LA VIE DANS L'UNIVERS

 

La vie est-elle un phénomène astronomique ? Oui si l'on considère certaines découvertes récentes des biologistes et des physiciens. Car elles prouvent comme nous allons voir, que la vie peut se tranmettre d'un astre à l'autre. 

Sans la vie d'ailleurs, sans sa fleur la pensée, l'Univers sidéral tout entier serait comme s'il n'était point, pareil à un diamant noyé d'ombre et qu'aucun rayon, pareil à un diamant noyé d'ombre et qu'aucun rayon n'irise. Sans elle il n'y aurait pas d'astronomie, pas d'astronomes. A ce titre, il est légitime de ne la point mépriser dans un livre consacré aux astres. 

Comment la vie peut elle se transporter d'un monde à un autre? Quelles raisons avons nous, de penser qu'elle existe sur d'autres planètes que celle-ci ? où en est la fameuse question des canaux de Mars ? Telles sont les questions qui d'abord se posent. 

Lorque M.Bergeret prétendait que la vie organisée n'est qu'une vermine rampant à la surface de ce globe sublunaire, c'est qu'il venait  d'être cruellement blessé dans son coeur conjugal. Car, mainte fois, la métaphysique des plus sages philosophes n'est optimiste ou désespérée que selon  l'état de leurs viscères. Et si, dans le moment qu'il proféra cet aphorisme désolé. M. Bergeret avait entrevu la silhouette de madame de Gromance, sans doute eût-il excepté de son dédain pour les créatures au moins quelque mammifère.

En vérité, peu de choses sont aussi dignes d'étude que le phénomène vital avec toutes les énigmes qu'il pose à la science. Certes nous ne devons le considérer - la géologie le démontre - que comme un accident superficiel extrêmement éphémère dans l'évolution thermique de la Terre. Il n'ent est que plus intéressant de rechercher comment il a pu y éclore pour la première fois. 

De puissants penseurs, depuis Kant jusqu'à lord Kelvin, ont soutenu que des germes de vie ont pu être apportés ici-bas par des aérolithes venu d'un monde lointain. Mais le mécanisme de cette transmission restait obscur. Et puis, on croyait encore naguère que le vide parfait et les très basses températures des espaces interstellaires devaient opposer un obstacle absolu à une popagation d'êtres vivants.

Des expériences récentes ont fait entrer dans une voie nouvelle ces idées qui n'étaient guère sorties encore du domaine imposant, mais un peu vague, de la spéculation.

L'action excercée sur un grand nombre de bactéries par le vide et les températures voisines du zéro absolu (-273 °C) est, nous le savons depuis peu, non pas destructive, mais conservatrice. Le froid et le vide ne font que suspendre pendant des temps très long les fonctions vitales chez ces êtres minuscules dont quelques-uns normalement ne dureraient que peu d'heures.

Puis, lorsqu'àprès des années on les remet dans l'atmosphère ambiante, ils reprennent instantanément, avec toute sa vigueur initiale, leur faculté germinative. N'est ce pas un peu, dans l'infiniment petit, l'histoire véridique cette fois, de la Belle au bois dormant ?

L'espace intersidéral est donc un milieu favorable à la transmission de la vie.

Quant au mécanisme par lequel les micro-organismes peuvent être envoyés d'un monde à un autre, les récentes découvertes sur la pression de la lumière nous le laissent concevoir. Le soleil n'attire et ne maintient dans sa puissante dépendance que les corps d'une masse assez considérable. Lorsque leur volume diminue, la répulsion connue qu'exercent sur eux les rayons solaires finit par devenir prépondérante. C'est même la cause probable de l'orientation des queues cométaires. Quant aux objets très petits et dont le diamètre n'est, comme pour beaucoup de bactéries, que de quelques dixièmes de millimètres, la lumière du Soleil les chasse indéfiniment dans l'espace jusqu'à ce que, conglomérés avec d'autres poussières cosmiques, ils soient de nouveau attirés par les corps célestes. 

On conçoit donc comment la vie a pu, depuis des temps lointain, être transmise d'un système solaire à un autre. Il a suffi que quelque part dans les profondeurs du ciel, aux environs de Sirius ou plus loin encore, une planète ait existé dont l'atmosphère contenait, comme la nôtre des micro-organismes, pour que, chassés par les rayons du Soleil voisin, des myriades d'entre eux aient commencé dans l'espace glacé leur long voyage léthargique.

N'est-il pas permis de penser que c'est peut-être ainsi qu'un jour le premier germe vital est tombé sur la Terre. Peut-être ... ?

Mais un simple micro-organisme, parce qu'il a trouvé une fois un terrain favorable à sa germinatio, peut-il expliquer la riche floraison de toutes les formes animales et végétales aboutissant au cerveau divin d'un Beethoven, d'un Newton, d'un Pasteur ? A cela, beaucoup de biologistes répondent hardiment : oui. Ils pensent que le transformisme nous dispense d'imaginer un acte créateur pour chacune des espèces vivantes. D'autres, au contraire, le contestent absolument. Pour eux, l'évolutionnisme n'est qu'un mirage, une hypothèse pleine de trous. A ce point notre problème échappe  entièrement à l'astronomie qui cède ici le terrain à  la biologie. Les tenants  de l'une et l'autre opinion sont au reste tous d'excellents observateurs ... et nous ne voulons contredire personne. Abstenons-nous donc de prendre parti dans cette contrverse qui n'est point près de finir, et réfugions-nous bien vite dans nos planètes. 

Et là-haut, interrogeons les faits. 

 

 

 

 

 

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