POEME D'UN MORT
Je ne rève jamais ou pratiquement jamais. Je me souviens d'un rève tous les cinq ans environ. Ce n'est pas un manque.
Mais dernièrement, une personne très proche, qui a du mal à effectuer son deuil m'a confié avoir revu dans un de ses rèves son frère mort qui lui tendait une feuille de papier où était écrits ces vers en polonais (certaines lettres sont mal retranscrites):
Nie placzcie nad moim grobem
Jestem tu - jestem tam
Podmuch wiatru na wasej twarzy - to ja
Krople deszczu - to moje lzy
Promien slonca - to moje milosc
Ce qui veut dire en français
Ne pleurez pas sur ma tombe
Je suis ici - et je suis là bas
Le souffle du vent sur votre visage - c'est moi
Les gouttes de pluie sur le visage - ce sont mes larmes
Les rayons de soleil - c'est mon amour pour vous.
Ce poème me rappelle un autre que j'ai lu il y a quelques années. Mais je ne me souviens plus de l'auteur, ni du titre d'ailleurs. La personne qui m'a confié ce rève, ne l'a jamais lu avant.
Il paraît que les rêves sont révélateurs de notre nature profonde.
Une citation :
"Si le rêve se manifeste, c'est pour m'aider à prendre conscience de mes difficultés à vivre une situation qui me trouble, d'une manière de vivre qui est équivoque, d'un rapport à moi ou aux autres qui est décalé, d'une expérience que je refuse, de forces ou de pulsions obscures qui «grenouillent» et «coassent» à l'intérieur de moi, etc...
Le rêve ne parle que de «soi», et uniquement de «soi». L'auteur du rêve c'est "JE", autrement dit: moi, mais «JE» intérieur et profond, ce que les autres ne peuvent ni voir, ni toucher, ni juger... «JE» tel/telle que «JE_SUIS»."
Il est temps, pour moi, d'aller me coucher. J'ai terminé ma journée de travail en beauté. La batterie de ma voiture à plat. Tous mes collègues de travail déjà rentrés. Heureusement qu'il y a l'assistance. A 22h35, mon sauveur est arrivé. Un coup de jus et vroum ! En partance pour ma home sweet home. Mais retour chez moi vers 23h 30 ... il fallait bien faire un long détour pour recharger cette foutue batterie.